Leïla attendant Madjnun

Leïla attendant Madjnun

Derrière des murs bien trop hauts
L’or d’une nuit d’Orient coule à flot
Le thé au jasmin parfume la peau
Le parfum des fleurs d’oranger si doux
Sur ses lèvres flotte un sourire flou

Quand le jour se lève caressant tout
La nuit se dérobe et tombe à genoux
Le plus beau rêve brille à son cou
Sur le toit elle cueille des étoiles
Leïla désire lever ces douces voiles
Partir comme un oiseau porté par le vent
Pour atteindre enfin Madjnun son amant
 



 
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